il y a 5 ans

• Au Niger, la tendance générale de l’évolution des prix des céréales est à la baisse, en dépit de la période de la soudure. Les variations à la baisse ont été enregistrées pour : i) le mil à Dosso (-18%), à Niamey (-10%), à Maradi (-9%) et à Zinder (-5%), ii) le sorgho à Niamey (-11%), à Dosso (-10%) et à Zinder et Maradi (-6%), iii) pour le maïs à Zinder (-9%), à Agadez (-8%), à Maradi et Niamey (-6%) et à Tillabéry (-3%) et iv) pour le riz à Zinder et Tillabéry (-5%) et à Agadez (-2%). Seul le riz a enregistré une hausse à Dosso (+5%) et à Maradi (+3%).

• Au Mali, en dépit du début de la soudure, la tendance des prix est marquée par une baisse pour les céréales sèches et une stabilité pour le riz. Toutefois, quelques cas de hausse ont été enregistrés sur les marchés de Kayes (pour le mil) et de Tombouctou (pour le sorgho et le maïs). Les baisses ont été observées pour : i) le mil à Ségou (-21%), à Sikasso, Mopti et Gao (-6%) et à Bamako (-3%) : ii) le sorgho à Ségou (-29%), à Bamako (-14%), à Mopti (-13%), Sikasso (-8%) ; iii) le maïs à Ségou (-21%), à Bamako (-8%), à Mopti (-7%) et à Sikasso (-4%) ; iv) le riz local à Mopti uniquement (-3%) et pour le riz importé à Gao (-3%). Quant aux hausses, elles ont été enregistrées pour : i) le mil, à Kayes (+11%) ; ii) le sorgho à Tombouctou (+11%) ; ii) le maïs, à Tombouctou (+11%). Le marché reste marqué par très peu de demandes solvables.

• Au Burkina, la tendance générale de l’évolution des prix des céréales est à la baisse pour le mil et le sorgho et à la stabilité pour le riz et le maïs. Les baisses ont été enregistrées pour : i) le mil, à Bobo (-13%), à Ouagadougou(-9%), à Dédougou (-7%), à Pouytenga (-5%) et Nouna (-3%), ii) le sorgho, à Bobo (-27%), à Ouagadougou (-11%), à Nouna (-6%), à Kongoussi (-6%), à Dédougou (-5%) et à Pouytenga (-4%), iii) le maïs à Bobo (-16%), à Kongoussi (-6%) et à Dédougou (-5%). Une seule hausse a été observée sur le marché de Dori pour le sorgho (+12%). Ailleurs, les prix sont stables.